ien des villes de France ont des quartiers anciens, une grande église et un château. Bayonne a cela avec en plus
le confluent d'une rivière, la Nive et d'un fleuve, l'Adour. Il y a le pont St Esprit qui enjambe le fleuve et le pont Mayou la rivière.
Gagner le centre ville en voiture fait passer sur l'un et continuer sur l'autre si bien qu'on débouche promptement sur le quartier
dit Grand Bayonne exactement à cet endroit que d'autres viographes auraient plutôt appelé Vieux Bayonne.
N'est-ce pas déjà sur cette confusion en apparence volontaire que commence à se révéler l'identité basque ?
Le GPS nous dirigea vers un grand parking, le long du fleuve juste derrière le théâtre. Le succès inespéré de cette arrivée
nous avait donné soif à moins qu'un peu d'anxiété générée par l'approche d'une ville inconnue ait déclenché en nous un phénomène
physiologique impératif. Une terrasse accueillante sur la grande place de la Liberté allait vite effacer ce léger inconvénient.
Hélas, ce ne fut pas ainsi que l'entendaient les employés de l'établissement, l'attente devint rapidement insupportable surtout
quand la serveuse, sous influence L214, commença donner à boire au chien de nos voisins arrivés
après nous. Au moment où nous nous levions pour chercher ailleurs un service plus attentif, enfin elle vint prendre notre commande.
Pourquoi faut-il qu'en France maintenant il faille se confronter sans cesse au désintéressement des personnels de service envers
ceux qui pourtant les font vivre ? Trop nombreuses sont les occasions de poser cette question et trop rares deviennent les envies de consommer.